Poissons sauvages ou d'élevage?


L’alimentation humaine nécessite l’apport de protéines d’origine animale. Ainsi, l’Homme élève et pêche les poissons dont la chair est riche en protéines très digestes, en acides gras du type oméga 3, en oligo-éléments e en vitamines.
Le déclin des stocks a pu être compensé par le développement de l’aquaculture fournit aujourd’hui 40% des poissons, mollusques et crustacés consommés dans le monde.
La consommation de poisson a beaucoup augmenté ces dix dernières années. La quantité des poissons de mer et de rivière étant limitée, l'élevage s'est développé, utilisant, selon les pays, de petites cages ou des tanks de plus de 100 m3 et une nourriture à base de petits poissons, ou, de plus en plus souvent, de produits végétaux (farines, huile de colza) - l'utilisation de produits issus d'animaux d'origine terrestres étant interdite dans les pays européens.
Du fait de cette alimentation sous contrôle, la composition lipidique des poissons d'élevage est plus stable et moins affectée par les variations saisonnières que celle des poissons sauvages.
Ils sont généralement plus riches en acides gras de la série n-3, surtout en EPA et DHA, grâce également à la présence de vitamine E dans leur alimentation pour prévenir la péroxydation des graisses et améliorer leur conservation.
Par ailleurs, la présence de métaux lourds toxiques, tels que le mercure, est aussi plus facilement contrôlable dans le cadre de l'élevage.
Il est donc possible de conclure que la composition nutritionnelle des poissons d'élevage est au moins aussi bénéfique pour la santé, du fait de leur teneur en oméga 3, que celle des poissons sauvages, tout du moins en termes de prévention cardiovasculaire.
Longtemps considérés comme inépuisables, les océans nous révèlent aujourd’hui leu fragilité et la perte de leur biodiversité. La surpêche en est l’une des causes.
Pour continuer à consommer poissons et crustacés, l’Homme a domestiqué de nombreuses espèces dans des fermes aquacoles.
Cependant ces élevages intensifs ont également des effets négatifs sur le milieu marin. Des pratiques plus respectueuses de l’environnement comme l’aquaculture biologique doivent être envisagées.
(Natalia)

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